Quand l’absence devient un compagnon : avancer sans renier l’amour
- Selene De Beaumont
- 12 févr.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 févr.
Quand l’absence devient un compagnon : avancer sans renier l’amour
La mélancolie persistante après une rupture est une émotion qui peut sembler impossible à dissiper. Il y a des liens qui résistent au temps, des présences qui continuent d’exister en nous, même quand la vie semble les avoir mises à distance. On avance, on s’occupe, on construit, mais dès que le silence revient, cette absence est là. Et surtout, cette question lancinante : Comment retrouver le goût des choses sans trahir ce que j’ai vécu ?
Loin des injonctions à « tourner la page » ou à « passer à autre chose », voici une approche plus douce et plus humaine pour apprendre à apprivoiser ce vide sans chercher à l’effacer brutalement.
1. Accueillir ce qui est là, sans culpabilité
L’absence peut être lourde à porter, mais lutter contre elle ne fait souvent que la renforcer. Laisser exister la mélancolie, sans s’y noyer, c’est accepter que l’amour vécu a eu une place immense, et que c’est normal qu’il laisse une empreinte.
Il n’y a pas d’échéance pour se sentir mieux. On peut avancer tout en portant encore ce lien en soi. Se donner la permission d’éprouver ces émotions, sans culpabiliser, est un premier pas essentiel.
2. Transformer l’absence en un espace apaisé
Si l’on ne peut pas faire disparaître l’attachement du jour au lendemain, on peut cependant lui donner une place qui ne nous enferme pas. Pour cela, il est possible de :
Écrire : Tenir un carnet où l’on dépose ce que l’on ressent, sans attente de réponse. Cela permet d’alléger le poids des pensées répétitives.
Créer un rituel : Avoir un moment, un geste, un endroit où l’on « dépose » cette présence pour éviter qu’elle envahisse chaque instant du quotidien.
Redonner une nouvelle signification aux souvenirs : Plutôt que de les voir comme un rappel douloureux de ce qui manque, essayer de les voir comme une preuve que l’amour a existé et qu’il a enrichi notre vie.
3. Réapprendre à savourer le présent
Quand l’absence prend trop de place, on peut avoir l’impression de simplement remplir ses journées plutôt que de les vivre pleinement. Revenir à des plaisirs simples peut aider à renouer avec soi-même :
Prendre le temps de ressentir : Lorsque l’on fait quelque chose, s’arrêter un instant pour se demander comment je veux vivre ce moment ? Ressentir la chaleur d’un thé, le vent sur la peau, le contact du papier sous la main en écrivant.
Explorer de nouvelles expériences : Sans forcer, mais en s’ouvrant à la possibilité que d’autres choses, d’autres lieux, d’autres sensations puissent nous apporter de la douceur.
Ne pas attendre d’aller bien pour agir : Parfois, c’est en faisant qu’on retrouve peu à peu le goût de ce qui nous plaisait avant. L’envie ne précède pas toujours l’action, mais l’action peut réveiller l’envie.
4. Imaginer un futur qui fait du bien
Il est possible de garder espoir sans rester figé dans l’attente. Imaginer un futur où l’on se sent mieux, sans savoir exactement comment ni quand, permet d’ouvrir des possibles sans renier ce que l’on ressent aujourd’hui.
Écrire une journée idéale dans quelques mois : Comment aimerait-on se sentir ? Qu’aimerait-on avoir retrouvé ? Même sans savoir précisément le chemin pour y arriver, se projeter vers un mieux-être peut aider à donner une direction.
Se souvenir que tout évolue : Ce qui semble figé aujourd’hui sera différent demain. Peut-être que ce lien prendra une autre forme, peut-être qu’un jour une discussion viendra, ou peut-être qu’on trouvera en soi un apaisement que l’on ne soupçonne pas encore.
Conclusion : avancer sans trahir
Il est possible de continuer à aimer tout en avançant. C'est mon cas. L’absence n’est pas un mur, elle est un passage. Ce que l’on a vécu ne disparaît pas, il se transforme, trouve d’autres chemins pour exister. Et un jour, sans que l’on sache exactement comment, on se surprend à respirer plus librement, à sourire sans y penser, à retrouver des couleurs qui semblaient avoir disparu.
Le plus important n’est pas d’oublier, mais d’apprendre à cohabiter avec ce qui a été, sans s’y enfermer. Pas à pas, en respectant son propre rythme.
Si ces mots résonnent en vous et que vous ressentez le besoin d'un espace bienveillant pour avancer, je vous propose mon accompagnement et mon écoute, sans jugement. Ensemble, nous pouvons explorer les chemins de la reconstruction et trouver des moyens d'adoucir cette mélancolie, tout en recréant une vie qui vous ressemble. N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez entamer ce travail en douceur et à votre rythme.
Selene
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