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Ce n’est pas (que) la taille qui compte, ce n’est même pas (que) la pénétration.

Ce n’est pas (que) la taille qui compte, ce n’est même pas (que) la pénétration.

Pour réserver une conversation
Pour réserver une conversation

Il y a des conversations qui grattent un peu, comme un tissu rêche sur la peau.

L’autre jour, un homme me parlait de « vagins trop dilatés », « pas assez lubrifiés », ou "trop lubrifiés" (femmes fontaines)… comme si le plaisir se mesurait en degrés d’humidité ou en serrage au millimètre près. Ce qui m’a frappée, ce n’est pas le sujet — c’est le transfert.

Cette idée que si le plaisir n’est pas là, c’est forcément « l’autre ».


Ça m’a fait sourire — jaune. Parce que derrière ce genre de phrases, il y a une idée tenace : que l’autre doit s’adapter à nos sensations, plutôt que de chercher ensemble comment en créer.

Et si on arrêtait de réduire le sexe à un geste mécanique pour le remettre là où il vit vraiment : dans le frisson avant, dans les mains qui savent, dans les mots qui font monter la tension ?

L’art de préparer un corps, et une tête, à recevoir. Les clés secrètes, celles qu’on choisit avec soin : un parfum, un livre érotique, une tenue, un souvenir qu’on chuchote, un lieu surprenant.


Le sexe, c’est un langage. Et comme tous les langages, il se parle à deux. Il ne s’impose pas.

Et si, au lieu de chercher un sexe « serré », on cherchait un lien intense ?

Un désir qui ne se mesure pas en centimètres mais en frissons ?

La pénétration ? J’y tiens, oui.

Mais dans mon univers, elle ne pèse que 30% du plaisir. Le reste… c’est tout ce qui se passe avant qu’elle ne commence — et parfois bien après qu’elle soit terminée.

Alors si on arrêtait de considérer que la pénétration représente l’alpha et l’oméga de la sexualité? Et puis d'abord, pourquoi le problème serait le sexe de la femme et pas une verge "fine"...



Le corps d’une femme n’est pas un simple réceptacle. Il est une constellation de points sensibles, une carte qui change chaque jour selon ses humeurs, ses hormones, ses envies.

La pénétration est une voie… mais pas la seule. Et certainement pas la plus courte vers l’extase. Les mains savent. La bouche sait. Le souffle sait. L’espace entre deux peaux sait.

Quand on se concentre uniquement sur la taille, la forme, serrée ou non serrée… on réduit la sexualité à une mécanique.

Et on oublie que le plaisir, c’est avant tout une chimie. Une alchimie.

Cette alchimie se construit dans les heures — parfois les jours — qui précèdent. Une conversation qui glisse. Un regard qui s’attarde. Un geste anodin qui devient promesse. C’est ça qui prépare un corps. C’est ça qui crée la fameuse lubrification dont certains parlent sans comprendre qu’elle n’est pas un bouton ON/OFF.


Si vous voulez vraiment savoir si vous « plaisez », arrêtez de chercher un corps adapté à votre sexe. Cherchez à créer un lien qui réveille chaque cellule.

Et si vous êtes une femme à qui on a fait ce genre de remarques… souvenez-vous que votre corps n’a pas à s’excuser. Jamais. Votre plaisir ne se négocie pas sur un centimètre de circonférence. Il se construit dans le dialogue, la curiosité et le désir mutuel.

La vraie question n’est pas : « Est-ce que je suis assez serrée ? »

Mais : « Est-ce qu’il sait m’ouvrir ? »


Pour aller plus loin avec moi


Et si vous avez envie d’ouvrir cette conversation dans votre couple (ou avec vous-même), je peux vous accompagner. Entre rituels sensoriels, scénarios érotiques et clés de communication, on peut ensemble réinventer votre terrain de jeu. Réservez une conversation privée pour en discuter ici.


Selene

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