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Ce que je peux, ce que je ne peux pas, ce que je décide


Ce que je peux, ce que je ne peux pas, ce que je décide

Ce que je peux, ce que je ne peux pas, ce que je décide
Ce que je peux, ce que je ne peux pas, ce que je décide

Ce matin, j’ai pris une claque en consultant mon compte :


👉 demi-salaire versé,

👉 aucun complément de la mutuelle.


J’avais oublié que c’était ce mois-ci. Et j’avais naïvement cru que ça se ferait tout seul.

Erreur classique : croire que le temps ou le silence règle tout. Le temps peut aider, mais il n’agit pas à notre place.


Alors j’ai paniqué. Vraiment.

J’ai annulé mon rendez-vous médical, mis en pause la préparation du fourgon.

J’ai pensé à mes crédits.

À ce qui allait tomber.

À ce que je ne pourrais pas payer.

J’ai eu peur.

Je me suis sentie prise de court, fatiguée, submergée.

La gorge nouée.

Le cœur qui s’emballe.

Je connais ce film.

Mais je sais que rester figée ne change rien. Alors… j’ai bougé.


J’ai fait ce que je pouvais. Et c'est déjà beaucoup.


🛠️ Ce que j’ai mis en place, concrètement :


📌 J’ai écrit à la mutuelle pour lancer le complément et j'ai joint les pièces nécessaires.

📌 J’ai appelé les organismes de crédit.

L’un m’a confirmé que j’avais encore du temps. L’autre a accepté une suspension.

📌 J’ai contacté mon banquier.

📌 J’ai priorisé. Respiré. Réajusté.


Ensuite, je me suis assise.

Dehors.

Avec mes chiens.

Un thé chaud dans les mains, à l'ombre.

J’ai regardé autour de moi. Vraiment. Et surtout, j’ai regardé en moi. Ce que j’ai construit. Ce que je tiens. Ce que je suis capable d'endurer. Je me suis souvenue que cette sensation de noyade, je l’avais déjà vécue. Et que j’étais toujours remontée. Pas toujours indemne. Mais plus forte.

Pas pour minimiser. Mais pour m’en souvenir.

Parce que parfois, ce que l’on imagine est bien plus effrayant que la réalité. Et il arrive même que la réalité finisse par nous surprendre de la plus jolie façon.


Au fond, la seule chose que je pouvais choisir maintenant, c’était ma manière de traverser ce moment.


La clé, ce n’est pas le miracle. C’est une série de petits gestes. Chaque jour.

Et j’ai pensé à tout ce que j’avais fait ces derniers temps, aux petits riens qui comptent :


  • le retour de la lecture, de la récup' et de l'écriture,

  • les billets de train pour ma fille et son amie,

  • l’anniversaire que je lui ai souhaité dignement,

  • le fait qu’elle profite d’un séjour en Suisse en ce moment avec son parrain,

  • les courses faites,

  • la maison pleine de vie,

  • le temps que j’ai pour moi,

  • les promenades au bord des rivières.


Alors je me suis recentrée:


✔️ Je peux : garder mon calme, poser les actions justes au bon moment, demander de l'aide, expliquer, reporter...

✔️ Je ne peux pas : forcer les réponses à venir plus vite et les virements à se faire en claquant des doigts.

✔️ Je décide : de faire un pas, même petit, même tremblant au lieu de me raconter une fin du monde. Car parfois, il suffit d’un pas pour que quelque chose commence à se dénouer.


Alors oui, je suis toujours dans une situation fragile. Mais je ne suis pas en danger. Pas tant que je garde les pieds dans l’herbe, les chiens pas loin, le cœur battant, et la tête tournée vers la lumière.


✨ Ce que je ne peux pas, je l’accepte.

✨ Ce que je peux, je le fais.

✨ Ce que je décide, c’est de vivre ce moment le plus sereinement possible, de ne pas me juger et de ne pas me projeter dans la catastrophe.


Je décide de faire chaque pas comme s’il suffisait.


Et si tu vis une tempête semblable, si tu sens que tu n’arrives plus à penser clair, que tu as besoin de déposer sans honte, ou de trouver le premier petit levier pour te redresser doucement, je te propose:


🪷 Un espace de discussion, sans honte, sans devoir bien dire, juste pour déposer, trier, et respirer. Ici.


🔮 Ou un tirage ciblé pour t’aider à enclencher une direction ou dépasser des blocages. Ici.


Tu choisis. C’est toi qui sens. Mais tu n’as pas à porter ça seul·e. Pas cette fois.

Ce n'est pas une baguette magique. Mais c’est une corde tendue dans le brouillard. Et parfois, c’est tout ce dont on a besoin.

Ce que tu vis n’est pas une fin. C’est peut-être un seuil.

Ce que je peux

Selene


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