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Mon amour n’est pas une récompense

Mon amour n’est pas une récompense. Il n’est pas à gagner, ni à mériter. Il est là. Entier. Inexplicable. Même aujourd’hui. Même maintenant.

💔 Mon amour n’est pas une récompense

💔 Mon amour n’est pas une récompense


Si jamais tu te poses la question…

Bien sûr que tu ne mérites pas l’amour que je te porte.

Aujourd’hui, tu te comportes comme un goujat.

Et pourtant…

Est-ce que cela résume tout ce que tu m’as apporté ?

Même si toi, tu ne le vois pas ?

Non.

Est-ce que cela définit ce que, moi, je réussis à voir à travers ton silence ?

Non plus.

Et qui se soucie vraiment du mérite ?

À part les cœurs orgueilleux ?

Et puis, même les cœurs orgueilleux, parfois, sont traversés par l’amour…

Surtout quand cette fierté n’est qu’une blessure déguisée.


Je t’écris encore.Malgré toi. Malgré moi.

Parce qu’aujourd’hui, j’accepte la permanence de mes sentiments.

Ces souvenirs si forts, si beaux, qu’ils ont ensorcelé mon cœur.

Pour toujours.

Je pense à toi. À nous.

Au passé.

Au présent.

Au futur.


Il me plaît de voir ce que je deviens, à travers les larmes.

De découvrir cette force que tu me révèles, malgré tout.

De constater que du noir peut jaillir le beau.

J'ai mis du temps mais je commence à le ressentir.

Alors merci. C’est grâce à toi.

Mais maintenant, j’ai compris...


Ce que j’aimerais voir, c’est toi.

Te trouver enfin.

Trouver ta voie.

Ta confiance.

Le beau que j’ai su reconnaître.

T’autoriser à vivre la vie que tu crois ne pas mériter.

Saisir les chances que tu penses réservées aux autres.

Je n’ai jamais cessé de croire en toi.

Et peut-être est-ce encore cela qui me tue.


J’aurais pu accueillir tous tes visages.

T’aimer dans ta vulnérabilité.

Réchauffer de mes mains tes démons.

Te laisser de l’espace pour reconstruire tes murs à ton rythme.

Ce n’était pas nécessaire… cette façon-là.

Mais je suppose que tu n’as pas su faire autrement.


Ma force et mon amour peuvent tout guérir.

Et au fond, au-delà de la confiance que tu t’accordes,

c’est à moi que tu devrais accorder la tienne.

Assumer tes erreurs ne te rendrait pas plus faible, mais plus vrai.

Dire que tu regrettes ne changerait pas le passé,

mais cela panserait le choc.

Oser la vérité ne te mettrait pas en danger.

Cela te rendrait tes lettres de noblesse.


Alors oui…Tu ne mérites pas cet amour aujourd’hui.

Mais qui se soucie du mérite ?

À part ceux dont l’ego les dessert, les éloigne, les enferme ?

Hier, tu méritais tout.

Et demain…

Qui sait si tu ne pourrais pas le mériter encore davantage ?


Tu l’as pourtant, cet amour.

Parce qu’il ne dépend pas de toi.

Et si tu te dis que tu ne le mérites pas,

c’est peut-être que tu deviens lucide.

Sur ta conduite. Sur ma blessure. Et sur tes responsabilités.

Il te suffirait de les porter jusqu’à moi.

Car mon pardon t’attend au bout du chemin.

Pour qui sait être vrai.


Mon regard reste tourné vers toi, malgré les mois.

Ma tendresse absurde ne s’épuise pas.

Ma foi tenace demeure :

en ce que nous étions, et en ce que nous pourrions encore être…

Si tu ouvrais les yeux.

Si tu accueillais ce que la vie t’offre de plus doux.


Je ne nie rien.

Ni les larmes.

Ni le rejet.

Ni le silence, laissé comme une gifle.

Comme mille gifles.

Ni ton incapacité à rester.

Je pourrais dire "l’humiliation",

mais c’est étrange : je ne l’ai jamais ressentie.

Jamais.

Parce qu’il n’a jamais été question d’orgueil.

Seulement d’incompréhension. De choc.


Et pourtant, je vois ce que personne ne voit.

Ce que toi-même, tu n’as peut-être jamais su nommer.

Le feu dans ton regard.

L’énergie insolente que tu me réservais.

La peur, aussi — celle de ne pas être à la hauteur.

Et cet amour maladroit, brut, enfantin.

Vrai. Je crois?


Alors non. On peut le dire.

Tu ne mérites pas cet amour.

Parce que tu me fais attendre au-delà du supportable.

Mais l’amour n’est pas une récompense.

Ce n’est pas un prix à gagner.

C’est un mystère.

Et je sais que tu n’as jamais voulu que je t’attende.

Mais comment faire autrement ?


Mon amour est une vague. Elle emporte tout sur son passage. Même moi.

Selene


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