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🌕 Je suis la femme-louve

Une amie m’a demandé :


“Et si tu rencontres quelqu’un, tu vas lui raconter ?”


Sous-entendu : peut-être que non. Peut-être que tu devrais éviter. Peut-être que certains passés ne se disent pas. Elle ne voulait pas me blesser. Elle parlait depuis ses propres doutes, ses propres blessures. Ce n’était pas un jugement. Juste la peur qu’on projette quand on ne s’aime peut-être pas encore assez.


Mais de mon côté, une évidence.


Plus d’effacement. Plus d’excuse. Plus de version lissée de moi-même.

Et c’est là que tout en moi a dit : non.

Pas non pour tout dire, partout, tout le temps.

Mais non à l’idée que je doive cacher une partie de moi pour être aimée.


Je ne suis pas quelqu’un qui ment.

Je ne suis pas quelqu’un qui s’adapte pour rassurer.

Je suis quelqu’un qui a besoin d’être acceptée entièrement.


Parce que mon histoire ne m’a pas déformée — elle m’a révélée.

Parce que ce que j’ai vécu n’est pas une tâche — c’est une marque sacrée.

Parce que ce feu qui circule encore en moi, je ne veux plus le nier pour me faire aimer à moitié.


Alors ce texte est né.

Pas pour convaincre.

Mais pour me souvenir de qui je suis.


Et pour ouvrir la voie à celui qui saura me rencontrer — sans me réduire, qui saura embrasser toutes les lunes de mon cœur.


La femme-louve
La femme-louve

🌕 Je suis la femme-louve


Manifeste pour un amour sans réduction


Je suis la femme-louve.

Flamme, amante, guide.


J’ai tenu la puissance entre mes mains ouvertes.

J’ai aimé à genoux et aimé dressée.

J’ai su l’obéissance offerte, la morsure sacrée, la parole douce et l’ordre qui vibre.


Et j’ai été mère.

De chair ou d’âme.

J’ai bercé, consolé, nourri l’autre sans exiger retour.

J’ai su donner sans me trahir —

jusqu’à ce que je me trahisse un jour de trop.


Mais je ne m’oublierai plus.


Je suis la femme qu’on ne réduit pas.

Pas à un rôle, pas à un passé, pas à une image.


Je suis à rencontrer.

À aimer tout entière.


Celui qui saura m’aimer

m’aimera en connaissant mes royaumes :

la maîtresse, la louve,

la mère, la gardienne et la source.


Je n’ai rien à cacher.

Je n’ai rien à regretter.


Je viens entière.

Et je ne me plierai plus pour être aimée à moitié.


Celui qui saura m’aimer pensera :

“Je veux tout savoir. Pas pour juger. Pour comprendre la femme incroyable que j’ai en face de moi.”
La femme louve

Selene


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