Chapitre 1 : Il aimait énormément les coquelicots, les tournesols et Moi.
- Selene De Beaumont
- 29 janv.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 avr.

Il est des fleurs qui incarnent une vérité universelle, aussi fragile que puissante. Le coquelicot, avec ses pétales fins comme de la soie, semble toujours prêt à se déchirer au moindre souffle. Sa couleur rouge ardente évoque la passion brûlante, cette force vive et incontrôlable qui embrase tout sur son passage. Mais au cœur de cette flamme, il y a aussi l’obscurité : ce centre noir qui murmure des présages, comme une ombre tapie derrière la beauté.
Notre histoire, à bien des égards, ressemble à cette fleur. Dès le début, il y avait cette intensité, cet élan irrésistible qui nous attirait l’un vers l’autre. Mais il y avait aussi la conscience d’une fragilité sous-jacente. Chaque regard, chaque mot était une tentative de capturer l’instant, de retenir ce qui semblait toujours prêt à s’effacer, comme un pétale qui tombe avant l’heure.
En le regardant, je ne peux m’empêcher de penser à nous, à cette histoire qui m’a marquée au fer rouge, comme un souvenir aussi magnifique que douloureux.
Je reviens souvent à cette image : un champ de coquelicots sous une lumière de fin de journée. Ces fleurs vibrantes qui se balancent sous le vent, semblant danser malgré leur fragilité. Peut-être est-ce là l’essence même de l’amour : une danse éphémère, une beauté qui ne dure qu’un instant, mais qui reste gravée en nous pour toujours?
C’est cette ambivalence qui m’a poussée à écrire, à raconter, à transformer cette histoire en un champ de mots. Chaque pétale tombé devient une phrase, chaque souvenir un poème. Parce que même si le coquelicot est fragile, son rouge intense continue de brûler dans ma mémoire, comme une flamme qui a refusé de s’éteindre.
Le tournesol, lui, raconte une toute autre histoire. Il se dresse fièrement, son visage toujours tourné vers le soleil, comme s’il cherchait inlassablement la lumière, une raison de grandir malgré l’ombre qui l’entoure. On dit que dans la mythologie grecque, la nymphe Clytie, éprise du dieu Soleil Hélios, le suivit des yeux alors qu’il traversait le ciel chaque jour. Sa dévotion, bien qu’empreinte de douleur, finit par la transformer en tournesol, condamnée à poursuivre le soleil pour l’éternité. Est-ce là mon destin?
Quand je pense à cette légende, je ne peux m’empêcher de voir un parallèle avec nous. À travers les hauts et les bas, les doutes et les espoirs, tu étais pour moi comme ce soleil. Une lumière irrésistible, presque écrasante, que je ne pouvais m’empêcher de suivre, même lorsque cela signifiait oublier mes propres ombres. Et pourtant, à travers cette quête, quelque chose en moi a changé. Comme Clytie, j’ai appris que l’amour, pour être vrai, ne peut se limiter à la douleur ou à la dépendance. Il doit aussi nourrir, élever, illuminer.
Les tournesols sont devenus un symbole de cette transformation. Contrairement aux coquelicots, ils ne se fanent pas sous le premier vent. Ils tiennent tête aux tempêtes, leur tige robuste ancrée profondément dans la terre. Ils me rappellent que même dans la fragilité de l’amour, il est possible de grandir, de se tourner vers la lumière, de trouver une forme d’éternité.
Dans mon jardin, les coquelicots et les tournesols cohabitent. Ils racontent à eux seuls l’histoire de notre relation : une passion éphémère qui a donné naissance à une force plus durable. Et même si nos chemins ne se croisent plus sous le même soleil, ces fleurs continuent de fleurir, comme un écho de ce que nous avons construit.
C’est cette histoire que je vais vous raconter. Celle d’une rencontre inattendue, dans un cadre insolite où le jeu de la domination et de la soumission régnait en maitre mais s’est transformé peu à peu en une connexion authentique. Celle d’un amour qui a d’abord brûlé comme une flamme vive, pour ensuite vaciller sous le poids de nos fausses croyances, de nos fêlures et de nos doutes.
Je vous parlerai de nos rires, de nos silences, de nos promesses et de nos blessures. Je vous dirai comment cet homme a semé des fleurs dans mon jardin, comment il a éclairé mes nuits et comment, malgré la douleur, il a réveillé en moi une nouvelle version de qui je suis.
Et au fil des pages, peut-être y retrouverez-vous un écho de votre propre histoire? Car l’amour, dans toute sa splendeur et ses contradictions, est une expérience universelle. Sous les lunes d’un cœur, je vous invite à explorer les métamorphoses de cet amour, à plonger dans les cycles de lumière et d’obscurité, et à embrasser la fragilité qui rend ces moments si précieux.
🌺 Ce que vous venez de lire n’est qu’un éclat.
Le reste de cette histoire — sa beauté crue, ses silences lourds, ses étreintes pleines de sens, ses vérités murmurées entre les lignes — se dévoile dans mon livre.
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💌 Si ce texte a touché quelque chose en vous, alors peut-être que les pages suivantes vous parleront encore plus fort.
Sous les lunes d’un cœur,
Selene
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