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  • Scénarios Interdits #6 – Le professeur de théâtre — ou comment une porte verte peut révéler bien des secrets...

    Le professeur de théâtre — ou comment une porte verte peut révéler bien des secrets Le professeur de théâtre Je l’avais croisé plusieurs fois. Toujours à la marge. Une silhouette qui passait, un regard qui effleurait. Il ne m’avait jamais vraiment parlé, et moi, j’étais restée à l’écart. Discrète. Curieuse. Peut-être déjà un peu hantée. Mais ce matin-là , je l’ai senti différemment. Il était là, présent, presque trop. Sa manière d’apparaître, de se tenir dans le couloir, de me regarder comme s’il attendait que quelque chose se déclenche. Je l’ai vu arriver, avec cette démarche si particulière. Une légère boiterie. Une faille discrète dans un corps solide. Et c’est peut-être ça qui m’a troublée d’abord : il avait tout du corps fiable, fort, musclé, celui qui encaisse, qui agit. Mais ce pas bancal venait tout fissurer. Le rendait plus humain. Plus profond. Et diablement attirant . Il portait une chemise claire qui collait juste assez aux bras pour qu’on devine les muscles, le dos bien dessiné. Son jean soulignait des hanches étroites, une tension dans les cuisses. Il bougeait avec précision, malgré cette dissymétrie. Une beauté brute, pas lisse. J’avais envie de le mordre. Ses cheveux étaient châtains, courts, toujours un peu désordonnés. Et ses yeux… bleus. D’un bleu presque liquide, clair mais dense. Il regardait sans parler. Et ce jour-là, il ne me lâchait pas. Chaque fois que je levais les yeux, je tombais sur lui. Son regard me retenait, me testait. Il savait. J’étais venue accompagner un groupe de jeunes adultes en situation de handicap. Il animait un atelier théâtre. Il les a mis à l’aise d’une manière qui m’a bouleversée. Pas de mièvrerie. Pas d’exagération. Il leur parlait d'égal à égal, ni au-dessus, ni en dessous. Il les faisait rire, bouger, improviser. Il écoutait avec une patience calme, et quand il se penchait pour aider l’un ou l’autre, ses gestes étaient précis, jamais brusques. Il avait cette façon rare d’être là tout entier, sans surjouer sa présence. Et moi, je le regardais. De plus en plus . Son dos qui se cambrait quand il écrivait au tableau. La ligne de ses épaules quand il se retournait. Ses mains, fermes et sensibles. J’avais envie de ces mains sur moi. J’avais envie de lui. Animalement. Crûment. C’était plus fort que moi. À la pause, on s’est retrouvés près de la table de collation. Il y avait des jus, des compotes… et des biscuits animaux. J’ai souri, un peu trop. — “Et nous alors ? On a le droit au lion et à l’ours ou il faut avoir bien récité son texte ?” Il a tourné la tête vers moi, les lèvres déjà prêtes à sourire. — “Je peux faire une exception. Mais attention, deux biscuits maximum. L’excès de sucre rend les adultes incontrôlables. Sinon je vous envoie en impro punitive.” — “Tant pis. J’suis déjà incontrôlable, et je suis bonne en impro. Alors je veux l’éléphant. Et le panda. Pour commencer...” Je le défiais du regard. Il a pris une serviette, m’a tendu les deux formes choisies. Nos doigts se sont effleurés. Ce n’était pas un contact. C’était un accord . Je suis partie un peu plus tard. Prétexte : les toilettes. En réalité, j’étais déjà en feu. Et j’espérais. Peut-être même que j’étais certaine. Il m’a suivie. Je ne l’ai pas entendu venir, mais je l’ai senti. Il s’est glissé dans le couloir désert, m’a rejointe presque à hauteur. Sa voix, grave, posée, derrière moi : — “C’est juste après la porte verte.” Il n’avait pas besoin d’être là. Pas de raison valable. Mais il y était. Et moi aussi. Il a ouvert la porte. Lentement. Trop lentement. Je suis passée. Et il est resté. Une seconde. Une seule. De trop. Je me suis retournée. Je l’ai saisi par la ceinture. Brutalement. Inconsciemment. Instinctivement. Et il est tombé sur moi. Ses lèvres ont fondu sur les miennes, un baiser de besoin, de feu, de violence douce. Un baiser qui disait “Je ne peux pas faire autrement.” Il a refermé la porte du pied. Et le monde s’est effacé. Ses mains sont venues immédiatement. Mon dos. Mes hanches. Ma poitrine. Il m’a poussée contre un mur, le souffle saccadé. Nos corps se frottaient, se pressaient, s’appelaient. Puis, sans prévenir, il m’a prise par la taille et m’a hissée. D’un mouvement sûr, rapide. Il m’a posée debout sur la cuvette des toilettes fermée, le visage à hauteur de mon ventre. Ses mains ont écarté ma jupe. Il a glissé ma culotte de côté. Et sans un mot, il m’a dévorée. Sa langue s’est posée comme un ordre. J’ai basculé la tête en arrière, une main contre le mur pour ne pas tomber, l’autre agrippée à sa nuque. J’étais bloquée, à peine capable d’écarter les cuisses à cause de la position, et ça rendait tout encore plus intense. Il me léchait avec précision, comme s’il voulait boire chaque battement de mon sexe. Et moi, je tremblais. Mon premier orgasme est venu vite. Brutal. Profond. J’ai gémi bas, rauque, presque en colère. Il m’a tenue jusqu’au bout, ses mains fermes contre mes cuisses. Puis il s’est redressé. Il m’a regardée. Il avait les lèvres humides, les yeux plus sombres, la mâchoire serrée. Il m’a soulevée à nouveau, me redescendant de la cuvette comme si je ne pesais rien. Et dans le même mouvement, il m’a plaquée contre le mur d’en face. Mon dos a claqué doucement contre le carrelage. Il a défait sa braguette. J’ai glissé la main pour le libérer. Son sexe était chaud, dur, palpitant. Il est entré en moi d’un coup. Profond. Et j’ai haleté, surprise, traversée. Il m’a tenue là, suspendue entre ses bras et son bassin, s’enfonçant en moi avec lenteur, avec force, comme s’il me réapprenait . Mon souffle se brisait à chaque coup de reins. Nos fronts se touchaient, nos bouches se cherchaient. C’était brutal et sacré à la fois. Comme si on réparait quelque chose. Ou qu’on le brûlait. Je me suis accrochée à lui. J’ai joui une deuxième fois, fort, en tremblant, le souffle déchiré dans sa gorge. Il m’a suivie presque aussitôt. Un râle grave, un spasme profond. Il a posé son front contre mon épaule, encore en moi, les bras tremblants. On est restés comme ça. Longtemps. Puis il m’a redéposée. A remis ma culotte, ma jupe, comme un rituel silencieux. M’a recoiffée du bout des doigts. Il s’est rhabillé sans un mot. Puis il m’a regardée. — “Je ne devais pas. Mais je crois que je ne pouvais pas faire autrement.” Je l’ai regardé, haletante, défaite, offerte encore. Et j’ai simplement soufflé : — “Moi non plus.” Selene Je vous rappelle que je peux écrire pour vous des scénarios personnalisés  plus ou moins intenses, plus ou moins crus pour réveiller votre passion de couple. N'hésitez pas à lire le post correspondant "Les mots du désir" ici . Ou prenez directement un rdv avec moi ici .

  • 10 mantras lunaires pour se relever et se révéler après une rupture et s’offrir la lumière intérieure

    10 mantras lunaires pour se relever et se révéler après une rupture et s’offrir la lumière intérieure Les 10 mantras offerts en téléchargement après inscription sur le site (tout en bas) et demande par mail: selene.de.beaumont@gmail.com Il y a des silences qui coupent le souffle. Des nuits sans fin où l’on doute même d’exister encore. Mais sous la peine, une voix peut surgir. Un murmure. Un mantra. Un mot simple, pour rappeler à l’âme qu’elle n’est pas perdue. Voici les 10 mantras lunaires pour se relever et se révéler après une rupture et s’offrir la lumière intérieure. 1. Phase obscure Je me laisse traverser par la nuit sans me perdre dans l’obscurité. 2. Renaissance Je n’ai pas été brisé(e). J’ai été transformé(e). 3. Le corps sacré Je ne suis pas ce qu’il/elle n’a pas su aimer. Je suis ce que je choisis de chérir. 4. Retrouvailles Je m’appartiens. Même lorsque je tremble. 5. Silence fertile Ce que je ne dis pas fleurira ailleurs. 6. Présence Je ne suis pas seul(e) : je suis avec moi. 7. Le feu doux J’ai peut-être été consumé(e)… mais je reste vivant(e). 8. Cœur battant Chaque battement est un rappel : je suis encore là. 9. Rituelle Je m’honore dans les gestes simples : un bain, une lumière, un souffle. 10. Nouvelle lune Je suis ce qui recommence, même si rien ne recommence à l’identique. Et maintenant ? Ces mantras ne sont pas des vérités. Ce sont des balises . Des éclats de lumière, à poser sur le bord du cœur. Si l’un d’eux résonne en toi, laisse-le vivre. Écris-le sur ton miroir. Murmure-le dans la voiture. Offre-lui un espace. ✨ S'offrir un mantra sur mesure Les mots ont parfois le pouvoir d’ouvrir une brèche. Un mot juste, une phrase qui résonne, peut devenir une ancre, un souffle, un talisman. Je te propose de créer pour toi un mantra lunaire personnalisé . Une phrase née d’un échange écrit entre nous — en toute intimité, en toute douceur. Tu me racontes ce que tu traverses, ce que tu ressens. Je t’écris un mantra unique, rien qu’à toi. Réserve ici ta discussion avec moi. 💌 Ou  une lettre-talisman , plus longue, pour t’accompagner dans une transition, une séparation, un appel à toi-même. Rends-toi dans la boutique pour commander ta lettre rituelle personnalisée. 🔮 Et si tu le souhaites, je peux aussi tirer une carte de tarot et en faire un repère de révélation : un message inspiré de ta carte, transformé en mantra ou en rituel symbolique, réserve notre séance de tarots ici. Ressources complémentaire Créer un autel chez soi pour se reconnecter à sa lumière Un rituel d’ancrage pour les soirs de doute Me contacter pour écrire ton mantra personnel Selene selene.de.beaumont@gmail.com

  • Et s’il ne revenait jamais

    Parfois, il ne reste que les mots. Pas pour convaincre. Pas pour retenir. Mais pour déposer ce qui brûle encore, et laisser, quelque part,la trace douce et lucide d’un amour qui a existé et qui, peut-être, vibre encore dans le silence. Et s’il ne revenait jamais Et s’il ne revenait jamais Alors j’aurais perdu un an à l’attendre. À espérer dans chaque recoin, dans chaque bruit, chaque ombre, chaque silence. J’aurais mis ma vie entre parenthèses, perdu goût, perdu pied, perdu tout. Il y a des jours où je compose. Et puis il y a ceux où je voudrais courir sous la pluie, frapper à sa porte, m’exposer à une énième absence, à un regard fermé, à un mur de glace. Je voudrais hurler ce qu’il n’entend pas. Hurler que je l’aime. Qu’on peut traverser ça. Qu’on peut guérir. Qu’il me manque et que je suis encore là. Mais lui…il se tait. Et même s’il me lit, c’est peut-être juste un réflexe, une habitude, une fierté mal placée. Et moi je prends ça pour un lien. Je transforme ses silences en signes. Je crois encore qu’il est là, quelque part, retenu. J’ai tiré les cartes. J’ai regardé les signes. J’ai écrit. J’ai crié sans bruit. Mon amour ne s’éteint pas. C’est une flamme têtue, loyale, à genoux, mais vivante. Et je crois — oui, je crois — que lui aussi ressent. Mais qu’il a peur. Qu’il se cache de lui-même. Qu’il ne sait pas dire. Qu’il croit que revenir, c’est perdre. Alors il ne bouge pas. Mais moi, je meurs un peu à chaque fois qu’il ne revient pas. Et je ne sais plus comment renoncer à quelqu’un qui vit encore en moi. Alors je ne peux que continuer à avancer. À réinventer ce qu’il a, en partie, éveillé en moi. En espérant qu’un jour sa main rejoigne la mienne. Ou que je puisse concevoir l’idée qu’une autre main réchauffe mon cœur. Et qu’on ne me prenne pas pour faible, pas pour acquise, pas pour malade. Il faut du courage pour un cœur de continuer à battre seul malgré l’orage, avec la conviction des fous que ce lien existe encore, et les prières constantes pour que le sien guérisse et prenne enfin le risque de se rapprocher de moi. Car dans le fond, de mon cœur, il n’a jamais rien eu à craindre. C’est du sien qu’il doit avoir peur. Celui qui s’oublie dans l’amour, celui qui croit qu’il faut renoncer à tout pour être aimé. Et c’est faux. Je voudrais qu’on soit libres, tous les deux. Et forts, d’être à deux. Selene

  • Scénarios Interdits #2 – Le cuisinier et sa chef

    Le cuisinier et sa chef (Ou comment un cuisinier a perdu son tablier…) Version courte à écouter Concentré, tu éminces les légumes, absorbé par ta tâche. Le cliquetis des couteaux contre la planche de bois rythme l'instant. Tu n'entends même pas mes pas, et moi, je t'observe , amusée par cette attention que tu portes à des gestes si simples, presque trop appliqués. Je m’approche lentement, posant mon menton sur ton épaule, ta chaleur m’envahissant immédiatement. — Tu es appliqué… presque trop. Un frémissement t'échappe, mais tu gardes les yeux rivés sur sa planche. — Tu veux me dire que tu as déjà oublié pourquoi tu es ici ? Tu esquisses un sourire nerveux mais ne réponds pas. Le couteau glisse encore, et je sens la tension s'installer entre nous, presque palpable. Ma main descend le long de ton dos, doucement, me faufilant vers la ceinture de ton jean. Je t'entends à peine respirer, ton souffle plus lourd alors que je m'approche encore, mon corps effleurant le tien. Tu fermes les yeux un instant, m’offrant ton silence, tout en sachant que c’est toi qui est en train de perdre le contrôle . — Alors, quel est ton rôle ce soir ? Je murmure près de ton oreille, juste avant de déboutonner ta ceinture.Tu halètes un peu plus fort, ta main hésitant à se poser sur la mienne. — Je… je suis cuisinier ? — Non.   Je laisse glisser le jean sur tes hanches et fais de même avec ton caleçon, jusqu’à tes chevilles. — Tu es bien plus que ça ce soir. Bien plus... Le vêtement glisse au sol, et tu restes là, figé, un instant sans savoir comment réagir. Le petit frémissement de ton corps me fait sourire. Je noue notre tablier autour de ton sexe. Un mouvement lent, précis, et mes doigts effleurent ta peau, Tu es complètement tétanisé. Et j'adore ça. — Voilà, un cuisinier bien en place. Prêt à me servir... mais de quelle manière, je me demande ? Tu es perdu dans l’instant, tes lèvres à peine ouvertes, une question muette flottant entre nous. Je te pousse en avant, au-dessus de l’évier. Tes mains se posent sur le plan de travail, tandis que je me tiens derrière toi. — Répète la recette des crêpes, j'ai du mal à m'en souvenir. Tu prends une inspiration, presque trop rapide, et commences à balbutier. — Les œufs… farine… Tu te coupes, puis reprends, ta voix s’effritant sous la pression de mon corps contre ton corps. Le silence devient plus lourd, et j’approche mes mains de tes fesses. Mes doigts effleurent tes courbes avec une lenteur maîtrisée, te donnant juste assez de plaisir pour te troubler sans que tu ne puisses t'en défaire. Tes soupirs deviennent de plus en plus intenses, et tes mots se mélangent. Tu tentes de te concentrer, mais l’effort est vain. — Tu te trompes.  Je mords ton épaule pour te rappeler à l’ordre, et glisse mes doigts dans ton intimité, un petit râle s’échappant de ta gorge. Je pousse plus fort, tu gémis. Ton corps se tend sous ma caresse, et je sens ta respiration se faire plus haletante. — Tu n’as pas bien compris, hein ? Les odeurs de la cuisine se mêlent : des épices, un peu de fumée. Mais ça ne t’empêche pas de te perdre encore plus dans ton désir. Tu restes là, haletant, soupirant, avec ce sentiment étrange d’être à la fois perdu et gagnant. Tu bredouilles maintenant n'importe quoi pendant que je continue à m'agiter dans ton corps. Soudain, je me redresse, regardant ton expression. — Le repas est presque brûlé, et toi, tu es... toujours aussi confus et je ne connais même pas la recette des crêpes . Tu n'as pas d’autre choix que de rester là, pantelant, troublé, sans même savoir quoi dire. Je me régale de ton expression désabusée et de la déception suite à l'arrêt de mes hostilités. Je ris doucement de ton trouble. — Un cuisinier distrait, vraiment… Qui va devoir tout nettoyer. J'ai faim moi... Selene Je vous rappelle que je peux écrire pour vous des scénarios personnalisés plus ou moins intenses, plus ou moins crus pour réveiller votre passion de couple. N'hésitez pas à lire le post correspondant "Les mots du désir" ici . Ou prenez directement un rdv avec moi ici .

  • Scénarios Interdits #1 – Le Retour du Businessman

    Le Retour du Businessman (Ou comment un homme de pouvoir devient un simple objet sous mon regard…) Version courte à écouter La porte claque doucement derrière toi. Un soupir s’échappe de tes lèvres . La journée a été longue, harassante. Des chiffres, des réunions, des décisions… Tu défais un peu ta cravate en avançant dans l’entrée, prêt à me raconter les détails de ta dernière négociation. Mais je ne te laisse pas finir. — Je m’en moque. Ma voix tombe, tranchante, douce. Instantanément, tu te figes. Ta bouche reste entrouverte une seconde de trop, avant que tu ne refermes les lèvres. Tu me regardes enfin. Tu remarques ce que je tiens entre mes doigts . Du cuir. Ton souffle ralentit. Tu ne parles plus. Je fais lentement glisser la sangle entre mes mains, effleurant le collier du bout des ongles. Et je tourne autour de toi, traçant un cercle de prédation . Mon parfum flotte dans l’air, une fragrance familière qui efface en un instant les tensions de la journée. Un frisson te parcourt, presque imperceptible. Tes paupières s’alourdissent, ton corps réagit avant même que ta conscience ne le fasse. Ce n’est pas un businessman qui se tient devant moi. C’est une créature docile, soumise, impatiente. Je m’arrête derrière toi. Le cuir s’enroule lentement autour de ta gorge. Le fermoir claque doucement. Ta pomme d’Adam tressaute sous mon geste. Un léger tremblement te traverse. Et sous ton pantalon, la tension se fait plus… évidente. J’effleure ton épaule. — À genoux. Tu obéis. Sans hésitation. D’un simple regard, je t’ordonne de te dévêtir. Lentement, tu retires chemise et pantalon, révélant ta nudité offerte sous la lumière tamisée du salon. Tes vêtements glissent au sol, vestiges d’un rôle que tu abandonnes volontiers . L’attente commence. Je prends mon temps. Je m’installe, m’occupe ailleurs. Cinq minutes. Une demi-heure. Une heure. Tu restes là, immobile, à l’affût du moindre signe, à quatre pattes. Enfin, je daigne passer près de toi. J'allume la télé et je pose distraitement la télécommande sur ton dos. Tu ne bronches pas. Je dépose ensuite une tasse de café brûlante juste au creux de tes reins cambrés. Un léger tressaillement. La chaleur traverse ta peau. Je le vois dans la crispation de tes doigts, dans la tension qui traverse tes muscles. Mais tu ne dis rien. Tu restes là. J’effleure la tasse, la fais légèrement bouger. — Si une seule goutte tombe, tu sais ce qui t’attend… Un sourire effleure mes lèvres. Le silence est presque parfait, juste troublé par ton souffle court. Puis, d’un geste vif, je décide, je récupère la tasse. Une table, c’est dépassé. D’une pression ferme sur ton dos, je t’oblige à basculer au sol et te retourne sur le dos. Tu n’émets aucun son, mais ton corps, lui, parle. La surprise te va bien, de même que ton orgueil trahi entre tes cuisses. Je soulève lentement ma jupe, dévoilant la peau nue de mes cuisses. Mes escarpins claquent doucement sur le parquet avant de venir se caler sur l’intérieur de tes bras, verrouillant tes poignets contre le sol. L’impuissance te va si bien. Je descends lentement sur toi, mon poids s’écrasant sur ton visage. Ton souffle devient plus court, saccadé. Chaque inspiration se fait plus difficile, plus précieuse. Mais cela m’importe peu. Ta peau brûle sous moi. Ton corps entier parle une langue que je connais par cœur. J’attrape la télécommande et éteins l’écran. Les infos peuvent bien attendre. Selene Podcast à écouter sur Spotify Je vous rappelle que je peux écrire pour vous des scénarios personnalisés plus ou moins intenses, plus ou moins crus pour réveiller votre passion de couple. N'hésitez pas à lire le post correspondant "Les mots du désir" ici . Ou prenez directement un rdv avec moi ici .

  • Scénarios Interdits #3 – Le ruban rouge

    Le ruban rouge (Ou comment je deviens sa chose…) La version courte à écouter Un ruban rouge accroché à ma portière conducteur. Une simple étoffe, et pourtant, un ordre . Un pacte silencieux. Ce soir, je ne suis plus maîtresse de rien. Je prends place à l’arrière . Mon souffle est calme, mais sous la surface, tout palpite . J’attends. J’écoute. Puis la portière s’ouvre, et il s’installe au volant. Je ne lève pas les yeux , mais je ressens sa présence. Différente. Plus affirmée. Une chemise blanche, entrebâillée juste ce qu’il faut, laissant deviner le tracé de ses muscles. Je fonds. Des manches roulées, dévoilant ces avant-bras entièrement tatoués que je désire tant. À ses poignets, du cuir et du métal. Un jeans ajusté, faussement négligé, des chaussures italiennes pointues, choisies avec soin. Il est beau. Il est dangereux . Il attache sa ceinture dans un silence parfait. Puis il parle, sa voix grave, posée, une évidence . — Tu n’iras pas chez ta tante. Elle est prévenue. Tu n’as aucun souci à te faire. Maintenant, tu t’en remets entièrement à moi. Je retiens mon souffle. — Enlève tes dessous. Je reste immobile. Il attend. L’attente est déjà un ordre et une contrariété pour lui. — Tu n’en as pas besoin. Je veux que tu sois accessible. En tout temps. En tout lieu. Le silence s’étire. L’air devient lourd. — Répète-le-moi. Ma voix est un murmure. Je m’exécute. — Maintenant, au centre. Ouvre tes cuisses. Je veux te voir dans le rétroviseur. Tu es merveilleuse comme ça. J’obéis. Mon cœur cogne. La voiture démarre. La route s’étire, les minutes s’effacent. Je ne sais pas où il m’emmène, et je n’ai pas à le savoir. Un arrêt. Il descend, contourne la voiture, ouvre ma portière. Un froissement de tissu. Puis, un bandeau, glissé lentement sur mes yeux. — Ne bouge pas. Tout disparaît dans le noir. Plus de repères. Plus de contrôle. Juste le son de sa respiration, le frôlement calculé de ses doigts sur mon interdit , le test de différentes pressions jusqu'à un soupir de ma part, puis… rien. Une porte qui claque. La voiture repart. La cabane Le trajet dure une éternité. Puis la voiture s’arrête, et le silence qui suit est assourdissant. Il m’aide à descendre. L’air est frais, chargé d’odeurs de bois et de terre humide. Il me guide, une main ferme sur ma nuque et de l'autre me fait sursauter, il s'introduit brusquement en moi et me déplace en mon centre. Je ne sais plus où je vais. Le feu s'est installé dans mon ventre pour ne plus me quitter. Une porte s’ouvre, puis se referme derrière moi. — Nous sommes seuls ici. Un murmure qui glace autant qu’il brûle. — Personne ne peut nous entendre. Un doigt sous mon menton relève mon visage aveugle, il se dégage de mon ventre et glisse ses doigts entre mes lèvres, en insistant. — Tu es à moi. Je frissonne. Il retire mon bandeau. La pièce est éclairée à la lueur des bougies. Contre le plafond, une corde suspendue. Il s’éloigne, me contemple, comme s’il jaugeait ma réaction. — Tu as peur ? Je me mords la lèvre. — Réponds-moi. — Un peu. Un sourire effleure sa bouche. Il aime ça. — C’est bien. Il s’approche lentement, et d’un geste sûr, il défait les boutons de ma veste, puis de ma chemise. — Tourne-toi. J’obéis. Ses mains glissent sur mes épaules, descendent lentement le long de mes bras. Puis, un déclic. Du métal. Des menottes ? Non. Une ceinture. Il me l’arrache d’un coup sec, un petit cri m'échappe alors que je vois ma jupe tomber sur mes chaussures. Je suis totalement nue, soumise à ses désirs. — Ce soir, tu apprendras ce que veut dire me faire confiance. Je ferme les yeux. Et je bascule en avant lorsqu'il m'attache les poignets à la corde. Il prend son temps. Il tourne autour de moi, une caresse du bout des doigts, un effleurement à peine perceptible qui me fait frissonner. Je suis offerte, vulnérable, chaque battement de mon cœur résonne dans tout mon corps. — Tu me supplies déjà , murmure-t-il en traçant des lignes invisibles sur ma peau. Tu sais que je n’aime pas ça. Je tente de me contenir, de ne pas laisser l’impatience me trahir. Mais il sait. Il le sent. — C’est indécent , souffle-t-il en glissant une main entre mes cuisses. Regarde-toi. Un frisson me traverse. Je ferme les yeux. Le vide sous mes pieds, la tension de la corde, l’attente insoutenable… il joue avec moi, me façonne à sa manière. Puis, brusquement, une fessée. Brûlante. Implacable. Une onde de chaleur explose en moi. — Voilà ce que je fais des petites insolentes. Un autre coup. Un gémissement m’échappe. Il me jauge, m’observe, attend que je cède. Que je craque. — Tu veux que je te prenne, n’est-ce pas ? Il connaît la réponse. Alors il ne me laisse plus le choix. Il se presse contre moi, ses doigts s’agrippent à mes hanches, sa bouche se pose sur ma nuque, et dans un dernier murmure, il me fait sienne, enfin. Je bascule, emportée dans la vague brûlante de son désir. Mes poignets tirent contre la corde, mon corps s’arque sous l’intensité de son emprise. Il est là, partout. Impitoyable. Irrépressible. Le temps s’efface. Seuls restent la chaleur, la force, l’abandon total. Et LUI. Selene Je vous rappelle que je peux écrire pour vous des scénarios personnalisés plus ou moins intenses, plus ou moins crus pour réveiller votre passion de couple. N'hésitez pas à lire le post correspondant "Les mots du désir" ici . Ou prenez directement un rdv avec moi ici .

  • Scénarios Interdits #4 – Le petit stagiaire et la boss

    Scénarios Interdits #4 – Le petit stagiaire et la boss Version courte à ecouter L'entretien commence dans un silence lourd. Elle me regarde à peine, mais je sens son regard sur moi à chaque geste que je fais. Chaque mouvement que j'exécute sous son œil perçant, chaque mot que je prononce semble un faux pas. Je suis nerveux, pas sûr de moi. Je sais que j'ai l'air figé dans ce costume trop strict, dans cette apparence qui me semble plus artificielle que jamais.Elle prend la parole d'une voix glaciale, comme si elle me jugeait déjà. Ses mots me transpercent, mais je n'ose rien répondre, alors je me contente d'acquiescer ou de balbutier des réponses. -Vous vous êtes bien habillé, n'est-ce pas ? Dommage que vos cheveux soient aussi négligés. Vous avez fait des efforts, mais ça ne suffira pas. Sa voix est froide, tranchante, mais il y a aussi un sous-entendu dans ses paroles, un désir subtil de me déstabiliser. Je me sens tout petit, comme un enfant qui aurait voulu se faire beau pour sa maîtresse et qui se rend compte que ce n'est jamais assez. Elle me scrute du regard, m'évaluant de haut en bas, une expression à la fois amusée et dédaigneuse sur ses lèvres. -Et en plus, vous semblez un peu… disons, trop doux, non ? Peut-être un manque de virilité ? Ou est-ce que tout ça fait partie du personnage que vous vous efforcez d'incarner ? Ses mots, pourtant anodins, me frappent en plein cœur. La chaleur monte en moi. Je suis troublé, nerveux, mais je sens aussi quelque chose d'autre s'éveiller. Une excitation incontrôlable, un désir qui se fait plus fort à chaque parole qu'elle prononce, à chaque geste qu'elle fait. Elle a ce pouvoir sur moi, je le sens dans l'air, une emprise subtile mais totale. Elle se lève, d'un mouvement gracieux, presque comme une danseuse qui se prépare à exécuter son numéro. Ses gestes sont assurés, presque carnivores.Elle saisit mon CV d'un geste distrait, le parcourt une fraction de seconde, puis le déchire brusquement sous mon nez, sans même me regarder. Le bruit du papier se déchirant résonne dans la pièce comme un coup de foudre, un choc. Je suis pétrifié. -Vous vous attendiez à un entretien normal, non ? Désolée, mais je ne fais pas dans le classique. Elle s'avance vers moi, un sourire narquois aux lèvres, et me dit de me lever. Je suis à la fois excité et terrifié, mon cœur battant à tout rompre. Mes jambes tremblent, mais j'obéis, mes mains moites glissant légèrement sur la surface de la table, laissant une trace qu'elle ne décèlera pas, je l'espère. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Elle me fait peur… et m'hypnotise à la fois… Elle me guide jusqu'à un coin du bureau où elle renverse lentement une tasse de café sur le sol. La tache sombre s'étend sur le tapis. La vue du liquide s'étalant me fait frissonner. Elle se tourne alors vers moi, son regard glacé et imposant. -Ramassez ça. Sa voix est ferme, autoritaire. -Lèche-le. Mes muscles se contractent. Je veux me rebeller, mais un désir brûlant me paralyse. Je n'ai pas d'autre choix que d'obéir. Je m'agenouille et, lentement, je me penche vers la tache de café, le goût amer me montant à la gorge. Mes mains tremblent, mais je sais qu'elle m'observe, qu'elle profite de chaque moment de mon humiliation. Je lè che, chaque mouvement de ma langue sur le sol me rapproche un peu plus de l'abîme. Chaque geste me pousse plus loin, mais plus je le fais, plus je sens une excitation monter en moi, incontrôlable, vicieuse. J'ai envie de m'effondrer, mais elle ne me laisse pas de répit. Elle se tient là, droite, fière, dominante, ses yeux rivés sur moi. Je sens que je me resserre dans mon pantalon et cela me rend encore plus mal à l'aise, mais je n'arrive pas à le réprimer. -Bien. Mais maintenant, je veux voir combien tu peux supporter. Combien tu es prêt à donner. Elle s'approche de moi, me fixe intensément, et je sens son corps, parfait, se dresser au-dessus de moi. J'ai l'impression d'être sous son contrôle total, que chaque pensée, chaque désir que j'ai est lié à sa volonté. Elle me regarde comme si je n'étais rien de plus qu'un jouet entre ses mains. Et, étrangement, je veux qu'elle me détruise. Elle se recule légèrement, un sourire en coin, et je comprends que le pire est encore à venir. Elle teste ma patience, mes limites. Elle veut savoir combien je suis prêt à endurer pour elle. Combien je suis prêt à céder. -Tu veux vraiment ce poste ? Alors prouve-le. Montre-moi ce que tu es capable de faire. Sinon, il n'y a aucune chance que tu sois digne de moi. Son ton est moqueur, mais il y a une promesse cachée dans ses mots. Une promesse de plaisir, de frustration, d'humiliation, mais aussi de satisfaction. Je suis suspendu à ses lèvres, attendant la prochaine étape, presque désespéré, presque perdu dans mon désir pour elle.Alors elle s'assoit à son bureau, je scrute ses jambes magnifiques, longilignes, galbées dans du nylon. -Allez, déshabille-toi maintenant totalement et viens t'installer sous le bureau, j'ai très mal aux pieds, tu vas t'en occuper comme un bon stagiaire que tu es. Tu vas me montrer ce que tu sais faire. Je bredouille, je me demande si elle est sérieuse mais son expression implacable a raison de mes questionnements. Oui, elle me demande de me retrouver nu à la vue possible d'autres employés qui pourraient entrer dans le bureau. Et je suis alors, complètement absorbé par ses mots et comme dans un rêve éveillé. Je retire mes vêtements comme un robot, comme si c'était normal, comme si d'un coup, elle avait scellé ma destinée à se s lèvres. Je ne peux maintenant lui cacher mon trouble et je vois son regard se poser avec insistance sur ce qu'il me reste de masculin. -Tâche de ne pas te mettre dans des états pareils voyons, tu es indécent et je pourrais avoir envie de te corriger. Installe-toi sous le bureau et occupe-toi de mes pieds. Je m'assois sur le sol froid qui contraste avec la chaleur qui m'envahit lorsque je retire son escarpin doré. Le contact du collant est tellement doux que j'ai envie d'y plonger mon visage immédiatement. Je me frotte la figure dessus comme un bébé et mes lèvres sont happées par l'envie de goûter les pieds de cette divinité, ce que je fais sans tarder. Elle réagit. -Eh bien finalement, tu n'es pas si niais que ça. Arrête maintenant, je ne t'ai pas donné cette liberté. Et alors j'entends des bruits dans le couloir et elle me demande. -Approche maintenant, je veux bien te voir. Je sors de ma cachette, vulnérable et nu, et m'approche d'elle. Mon sexe est tendu et presque à hauteur de son visage, des idées m'envahissent et je reste suspendu à ses lèvres. Elle me demande de m'entraîner. Je ne comprends pas bien ce qu'elle veut dire mais elle me fait un geste explicite et je m'exécute dans l'instant… Elle rit en voyant que je la supplie d'arrêter, que je ne peux pas tenir ainsi… et elle lâche : -Bon, rhabille-toi, tu commences demain à 8h et tu viendras avec un latte du café d'en bas. Selene Je vous rappelle que je peux écrire pour vous des scénarios personnalisés  plus ou moins intenses, plus ou moins crus pour réveiller votre passion de couple. N'hésitez pas à lire le post correspondant "Les mots du désir" ici . Ou prenez directement un rdv avec moi ici .

  • Scénarios Interdits #5 – Le Festin de Minuit : Le Rituel de la Rose

    Scénarios Interdits #5 – Le Festin de Minuit : Le Rituel de la Rose Version courte à écouter Je rentre du travail, encore un peu épuisée, et j’appelle mon mari. Aucun retour, pourtant je sais qu’il est là, car j’ai vu sa voiture garée. En entrant dans le salon, mon regard se pose d’abord sur la table basse : un ruban rouge , délicatement posé, m’échappe au début. Mais dans la salle à manger, une nappe rouge en velours épaisse et un vase débordant de roses rouges captivent mon attention. C’est alors que je remarque le ruban. Un signe subtil, une invitation silencieuse : je dois me dévêtir entièrement, me préparer à attendre. Dans un coin de la pièce, je m’agenouille, les mains sur les cuisse et la tête baissée, mon cœur battant fort dans l’attente de son arrivée. Peu après, il apparaît. Je sens son regard se faire plus intense. Il s’approche et, d’un geste sûr, me passe un collier, avec une laisse dorée attachée. Puis il tire doucement sur mon cou, redressant ainsi ma posture. Ce petit bruit métallique, à peine audible, réoriente mon corps, me rappelant que chaque mouvement est orchestré par son désir. D’un ton autoritaire et pourtant chargé de désir, il déclare : — Le repas est prêt, et ce soir, tu feras partie du festin. La chair de poule me parcourt l’échine. Il m’ordonne d’avancer. — Avance, comme une petite chatte, murmure-t-il. Je me déplace alors, hésitante et exaltée, mes sens en éveil, chaque caresse de sa part effleurant ma peau comme une promesse de ce qui va suivre, savourant le contact de ses jambes auxquelles je me frotte langoureusement pour répondre à sa demande. Arrivée près de la table, il me fait monter en me soulevant avec une force qui me transporte. Je m’allonge sur le ventre, cambrée avec grâce, et il commence son rituel. Dans un geste à la fois tendre et sauvage, il dépose délicatement des framboises fraîches sur mon dos, alternant avec de légères griffures dessinées par les épines d’une rose qu’il tient près de lui. Les framboises, juteuses et vibrantes, qu' il vient délicatement aspirer ou lécher sur mon dos, mes reins et mes fesses , éveillent en moi un plaisir subtil, tandis que le contact des épines trace des sillons qui me rappellent combien la douleur peut se transformer en délice. Puis il se penche vers moi et me retourne sur le dos. Alors que nos regards se croisent dans un silence chargé d’attente, il se penche pour m’embrasser. Ce baiser, minutieusement mesuré, effleure ma peau avec une douceur implacable. Chaque contact est précis : la caresse de ses lèvres, la légère pression de son souffle chaud sur mon cou, mes oreilles… Tout est calculé pour éveiller chaque fibre de mon être. L’intensité du baiser me fait vibre r ; je sens mes lèvres se mouvoir en écho, et, presque involontairement, je laisse échapper un léger miaulement , un cri doux, une invitation à aller plus loin. Sans attendre, il verse un filet de champagne directement de sa bouche à la mienne. Un frisson glacé et brûlant se mêle à l’effervescence de la boisson. Il continue en me nourrissant de petits fruits frais, transférant chaque bouchée de sa bouche à la mienne. Nos langues se mêlent, s’entrelacent dans une danse d’abandon et de passion. Dans cet instant suspendu, mon désir s’enflamme. Je ne peux m'empêcher de me frotter à sa cuisse, cherchant à ressentir toute la chaleur de son corps , tout en laissant transparaître l’excitation qui m’envahit. Il observe avec une satisfaction mêlée de contrôle et, dans un mouvement fluide, me fait tourner pour que je sois entièrement face à lui. Là, sur la table, il fait glisser la fermeture éclair de son pantalon et me présente l'objet de toutes mes convoitises . D'une petite pression sur la laisse, il me fait comprendre que nous passons au dessert, et qu'il n'y a plus de framboises… Chacun de mes mouvements est guidé par la laisse, et je suis en extase de le laisser m'envahir la bouche de cette façon. Et lui de se moquer avec affection : — Tu ne miaules plus maintenant ? Serais-tu satisfaite ? Ou n’est-ce pas encore suffisant ? À cet instant précis, il s’écarte pour me retourner, dos à lui, et me fait sienne directement sur la table. Ses élans me transpercent le ventre, et il saisit mon visage pour m’embrasser en même temps. À ce moment-là, je ne sais plus où je suis, je sais juste que je veux me perdre en lui, pour toujours… Selene Je vous rappelle que je peux écrire pour vous des scénarios personnalisés  plus ou moins intenses, plus ou moins crus pour réveiller votre passion de couple. N'hésitez pas à lire le post correspondant "Les mots du désir" ici . Ou prenez directement un rdv avec moi ici .

  • Trop. Pas assez. N'écris rien et dis-le-moi, même mal.

    Trop. Pas assez. N'écris rien et dis-le-moi, même mal. Je ne veux pas d’un amour parfait. Je veux un amour qui arrive essoufflé, trop tôt ou trop tard, qui trébuche sur les mots, mais qui reste. Un amour qui n’écrit pas, mais qui parle, comme il peut. Celui qui comprend que mes "trop" cachent des blessures, et que mes "pas assez" sont des demandes d’amour en creux. J’ai écrit ce texte pour toutes celles qui, comme moi, n’attendent plus qu’on les lise — mais qu’on les choisisse. Je veux des mots qui sonnent "vrais" TROP Aujourd’hui, j’attends quelqu’un qui m’aime quand je suis TROP. Trop impulsive. Il saura que quelque chose m’a blessée et que parfois, je ne sais juste pas gérer le flot. Trop méfiante. Il saura qu’on m’a trahie et que j'ai peur de le perdre. Trop collante. Il saura que j’ai connu une absence que personne ne voudrait vivre. Trop distante. Il saura que je teste sa sincérité auprès de moi car j'ai été déçue. Trop sensible. Il saura que j’ai longtemps dû me taire et être forte. Trop intense. Il saura que je ressens plus que ce que je dis et que je m'implique corps et âme pour nous. Trop émotive. Il saura que j’ai aimé jusqu’à me perdre. Et qu'il reste des éclats de verre dans mes silences. Trop exigeante. Il saura que j’ai toujours donné sans compter. Et que je suis très exigeante avec moi-même. Parce que s’il comprend mes excès et les apaise comme un baume — par un câlin, par une explication, par une patience que je n’aurais pas encore pour lui … Alors, je saurai. Que je peux m’en remettre à sa vérité, sans la craindre. Que je suis celle qu’il veut garder, pour toujours. Que je suis précieuse pour lui. PAS ASSEZ Demain, j’attends quelqu’un qui m’aime même quand je ne suis PAS ASSEZ. Pas assez légère. Il saura que parfois je porte le poids du monde, celui d'une mère qui assume tout, seule. Pas assez joyeuse. Il saura que certaines blessures prennent plus de temps à guérir. Pas assez distante. Il saura que mon attachement est une preuve de l'affection que je lui porte, pas une faiblesse. Pas assez patiente. Il saura que j'ai donné en vain déjà, et que je n'ai plus le temps pour des pseudos amours, que je recherche la profondeur en toute chose (le rire, les larmes, l'amour, la connaissance de soi). Pas assez simple. Il saura que mon cœur est vaste, complexe, mais sincère. Pas assez guérie. Il saura que l’amour, le vrai, est parfois ce qui soigne. Pas assez parfaite ou comme il faudrait. Il saura que l’essentiel, c’est que je sois vraie. Avec mon vécu et mon honnêteté impossible à négocier. Parce que s’il m’aime même quand je ne suis pas assez, s’il ne cherche pas à me corriger, mais à m’écouter, à me tenir, à m’accueillir… Alors, je saurai. Que je n’ai plus besoin de lutter pour mériter. Que je peux aimer sans avoir peur. Et que je suis, déjà, celle qu’il choisit. N'écris RIEN et DIS-le moi même MAL "Je ne veux plus qu’on m’écrive." Je crois que je suis fatiguée des lettres. Depuis un peu plus d’un an, on m’en a écrit plusieurs. Il y a eu cette lettre… 33 pages. Récente. Une lettre longue comme un pardon tardif (avec un jetlag de quelques années), remplie de citations, d’arguments logiques, d’efforts visibles pour me prouver qu’il était un homme nouveau. Trois ans après mes demandes, trois ans après mes dernières douleurs, il posait enfin les mots que j’aurais voulu entendre avant de m’effondrer. Mais je l’ai lue sans émotion. Aucune. Je l’ai observée comme un objet étrange, comme un miroir posé dans un musée de cire. J’y ai vu de la volonté, oui. Mais pas une once de ce qui aurait pu raviver un battement. Mais j'ai salué l'énergie déployée et une certaine forme d'autocomplaisance dans le geste (ça je ne l'ai pas dit). Parce qu’il m’a déjà laissée pour compte dans mes attentes, trop de fois. Parce qu’il a fait, au moins quatre fois, le choix de ne pas me choisir. Et qu’on ne réécrit pas l’amour à l’encre sèche. Et puis il y a eu les autres lettres, celles de l'année dernière. Et celles-là… Celles-là, elles m’ont touchée. Elles m’ont fendue en deux. Parce qu’elles n’étaient pas parfaites, mais elles étaient habitées. Fougueuses. Vieilles comme un parchemin. Vraies, je croyais. Des mots d’un autre temps, des mots qui sentaient la poussière des bibliothèques et le feu du cœur. J’ai cru. J’ai cru à cet homme sans âge, à cette sincérité nue, à cet amour qui ne meurt pas. Mais les mots se sont effacés. Et un jour, il a dit l’inverse. Comme si ces lettres n’avaient jamais été. Comme si l’éternité pouvait se retourner. Et là, j’ai compris. Que même les plus belles lettres peuvent être inconsistantes. Que certains savent très bien écrire. Mais pas rester. Alors non, je ne veux plus qu’on m’écrive. Pas pour l'instant. Non. Je veux qu’on me parle. Je veux qu’on me dise. Je veux qu’on bégaie. Qu’on se trompe. Qu’on me dise les choses à côté, mal, dans le désordre, mais en FACE. Je veux qu'on se répète, qu'on oublie ce qu'on avait prévu de dire et qu'on dise l'essentiel, la vérité. Même tordue, même mal amenée, même mal formulée. Parce que ce qui compte c'est l'effort, c'est la vérité et c'est l'engagement. Je ne veux plus de paillettes si elles ne collent pas à ma peau et si elles s'envolent à la moindre bourrasque. Je veux qu’on me dise :"Tu veux venir mercredi ? Mon cousin est de passage, on pourrait se faire un petit repas à la maison. J'aimerais te le présenter." Et je comprendrai que c’est immense. Je veux qu’on me dise :"J’ai parlé de toi à Julie l'autre fois. Elle est contente pour nous." Et je sentirai que ça pèse doux, dans sa voix. Je veux qu’on me dise :"Et si on partait un week-end juste nous deux ? Je m’occupe de tout." Et je saurai que l’envie est là, vivante. Je veux qu’on me dise :"Tu peux laisser quelques affaires ici. J’espère que tu reviendras, souvent..." En fixant toujours les prochaines fois comme des repères et des bonheurs à venir. Je veux qu’on me dise : "Tu restes autant de temps que tu veux." Et je saurai que ma présence est un cadeau, quelque chose que l'on attend. Et un jour, peut-être, avec le temps, lorsque je me surprends à rêver, qu’on me dise :"J’aimerais bien vivre avec toi." L’espace de deux jours, d’une semaine, ou d’une vie entière. Qu’on me fasse une petite place, pas dans une lettre, mais dans une réalité. Je ne veux plus qu’on m’écrive. Je veux qu’on me montre. Qu’on me parle. Qu’on me tende la main, pas la plume. Je veux qu’on me dise, sans envolées, sans éternités en italique, mais avec cette vérité du quotidien qui, elle, ne ment jamais. Je ne veux plus être lue comme un roman. Je veux être rejointe comme une évidence. Même bancale. Même mal formulée. Mais réelle. Selene

  • Les cœurs comme le mien ne comprennent pas ces choses-là

    Les cœurs comme le mien ne comprennent pas ces choses-là Je voudrais te parler de moi, d’ici. Puis je me rappelle que tu t’en fous. Je voudrais te parler de moi, d’ici. Puis je me rappelle que tu t’en fous. Je voudrais te parler de choses banales. Et de choses profondes. Je voudrais rire avec toi, Pleurer dans tes bras, Te regarder, Que tu me regardes. Je voudrais te toucher, Et que tu me touches. Te pardonner, Et que tu me pardonnes. Je voudrais t’écouter me raconter ta vie, Et que tu m’écoutes confier la mienne. Marcher à tes côtés, Courir, faire les courses, Faire des projets, partir en voyage, Et ne rien faire du tout. Je voudrais juste être là. Me taire avec toi. Ne pas dormir et faire l’amour. Veiller jusqu’au matin, À parler sans voir le temps passer, Malgré nous. Partager des petits-déjeuners au lit. Jouer avec toi, être moi, sans détour. Et que toi aussi, tu sois vrai. Je voudrais que tu m’aies aimée. Vraiment. Que tu aies eu du courage. Moins d’orgueil. Parce que l’orgueil sans responsabilité, Ce n’est que de la lâcheté. Et puis je me rappelle : Si tu avais voulu tout ça, Tu m’aurais trouvée. Si tu m’avais aimée, Tu n’aurais pas pu t’en empêcher. Tu me l’aurais dit. Tu me l’aurais hurlé. À n’importe quel moment. Dans n’importe quelle vie. Tu aurais su que le silence, Ce n’était pas de l’amour. La culpabilité n’empêche pas l’action. Mais l’ego, oui. La peur aussi. Et la mauvaise foi. Ce n’était pas de l’amour. C’était ton reflet que tu aimais. Tu aimais que je t’aime. Mais une fois que tu as gagné ça, Tu ne savais pas quoi en faire. Elle t’a proposé d’emménager ? Tu t’es dit : pas pour elle. Pour une autre, oui. Tu me l’as dit. Et elle t’a blessé. Et moi aussi, je peux te le garantir, Tu m’as blessée. Tu ne m’as jamais connue. Tu m’as regardée sans me voir. Et tu m’as souhaité "quelqu’un de bienveillant". Comme si j’étais cette personne, À interchanger les bras, Comme on change de chemise. Aujourd’hui, c’est moi qui suis tordue à l’intérieur. J’ai parfois un vertige. Des creux dans le sol. Des ponts de paille entre deux falaises. Tu me manques plus que je ne l’aurais jamais imaginé. Mais en vérité, je ne l’imaginais pas. Je n’avais aucun doute. C’était toi pour moi. Et moi pour toi. Et je me dis que toi, Tu t’es toujours demandé si tu étais à la hauteur. Mais ce n’était pas la question. La question, C’était l’amour. Le bonheur. Moi, j’y étais. Dedans. Toi, tu étais dehors. Tu m’as jugée plus forte que toi ? Alors tu es parti. Parfois ça va. Au bout de huit mois, Ça a commencé à aller un peu mieux. Tu te rends compte ? De ce que j’ai dans le cœur ? Du monde que je pouvais espérer pour toi ? Je vois aujourd’hui le bien que ça m’a forcée à construire. Je vois de quelle façon cela m’a révélée à moi-même. Mais à quel prix ? Et parfois, je voudrais tout effacer d’un seul vœu. Mais je n’ai pas ce pouvoir. Et je ne suis pas de celles qui effacent. Je suis de celles qui restent, Même quand on ne leur tend plus la main. Tu restes un fantôme dans ma vie. Celui qui surgit dans les recoins de ma mémoire, Dans les angles de ma maison, Et dans la version de moi-même que je suis devenue. J’ai pris le meilleur, je crois. Et parfois le pire aussi, Quand je regarde comme je me suis isolée. Mais il reste cette vérité, Qui m’étouffe encore parfois, Au creux de la nuit :Tu ne m’as pas aimée. Pas vraiment. Parce que le vrai amour, Il traverse l’ego. Il demande pardon. À n’importe quelle heure, Dans n’importe quelle tenue, Il revient. Il reste. Toi, tu étais un acteur. Et moi, Une spectatrice restée dans la salle, Qui t’aimait vraiment, Espérant un rappel. Mais tu avais quitté la scène. Définitivement. Et je ne le savais pas. Les cœurs comme le mien ne comprennent pas ces choses-là. Selene

  • L'épopée médico-burlesque - et c'est pas fini...

    L’Épopée Médico-Burlesque – et c’est pas fini... Et c’est pas fini ! J’étais venue pour une grosse douleur. Je suis repartie avec un bilan complet : abdominal, émotionnel, sensoriel… et spirituel, presque. Palpée, perfusée, explorée. Touchée aux pieds par une mamie topless dans un état d’éveil parallèle et sondée par un monsieur très concentré. Bref, une traversée hospitalière comme on en fait peu. Et le pire… ou le meilleur ? C’est que c’est pas fini. L’entrée dans la zone Je suis arrivée aux urgences samedi matin, fatiguée, gonflée, crevée de douleur depuis plusieurs jours. Ils m’ont perfusée. Et là, j’ai plané. J’ai dormi, ou plutôt comaté, pendant des heures. Plus rien ne comptait, même pas les gémissements lointains de couloirs d’hôpital. On me fait patienter, on me palpe, on m’appuie partout. Plusieurs personnes différentes. Bon… j’ai pas été touchée depuis neuf mois, alors même si c’était médical, j’ai pris. Enfin… c’est ce que je me suis dit. Vers midi, on m’a ramené une colocataire de fortune : une vieille dame de 90 ans, bien décidée à rendre cette chambre inoubliable. À peine installée, elle a commencé à retirer sa blouse. Pas par nécessité médicale, non. Par choix. Tétés à l’air, regard vaguement absent, elle a déclaré : — Il fait chaud ici, non ? Et comme si ça ne suffisait pas, elle a décidé de me toucher les pieds. Oui, comme ça. En toute détente. Une petite caresse impromptue, style "je vérifie si t’es encore vivante". Spoiler : j’étais vivante. Et maintenant, en alerte. Je venais pour une douleur à l’appendice, je suis repartie avec un massage plantaire non-consenti par mamie topless. Elle se promenait comme ça dans le couloir, blouse ouverte, seins au vent. À un moment, elle est venue jusqu’à ma tête et m’a demandé si elle devait retirer les patchs pour prendre le rythme cardiaque. J’ai dit non, évidemment. En essayant d'éviter son 85 A insolent et tête bêche. Ensuite, elle a commencé à focaliser sur son drap, retourné son lit en m’expliquant qu’elle avait fait pipi, qu’elle avait saigné, et elle déposait toutes ses affaires de mon côté... Charmant. Surtout qu’elle avait eu plusieurs points à la tête et avait, bien sûr, retiré son pansement. Soudain, elle crie : “Attention ! Attention !” Moi, je sursaute.  Elle me dit d’un air inquiet et un peu fiérot : “Il y a un jeune en face, je l’ai bien repéré… mais ah ! il pousse une dame !”  J’ai dû lui expliquer que c’était un brancardier.  Les jeunes, ça l’effrayait. Moi, c’est elle qui me faisait flipper.  Elle a fini par venir s’asseoir sur le bord de mon lit. “Je préfère rester avec vous, je me sens seule.” Intimité non désirée, épisode 3. Le massage intime offert par la République L’après-midi, l’équipe médicale m’annonce une échographie. Très bien. Je m’attendais à un petit tour de gel froid sur le ventre, version classique. Un petit reminder de ma grossesse. Mais non. Le docteur — très pro, très calme, et d’une délicatesse absolue — me regarde et dit : — On va commencer par une échographie naturelle… Moi, naïvement, je pense prairie, tisane, gel bio. Il précise : par voie vaginale. Bon, huit mois sans contact, j’ai pas dit non. Et puis ma santé était en jeu. Il me regarde dans les yeux, très pro : — C’est ok ? Et moi, dans ma blouse, perfusée, fébrile, et légèrement en manque de contact humain, finalement reconnaissante : — Oh oui… c’est ok. J’ai failli lui demander s’il voulait qu’on déjeune ensemble. Mais il avait déjà sorti la sonde. De 25 cm je dirais à vue de nez — mais j’avoue que les médicaments et mes fantasmes ont tendance à fausser mes estimations. Professionnel. Efficace. Intime.  Le tout en 12 minutes chrono. J’ai failli lui demander son prénom. J’ai failli tomber amoureuse de la sonde. Franchement, j’ai connu des dates Tinder moins pénétrants. Et je ne vais pas mentir… Déjà que j’ai un petit faible pour les gants en latex — j’ai toujours eu un goût un peu trop affirmé pour les manipulations médicales bien exécutées —j’étais au bord du frisson. Il n'a pas eu besoin de me dire de me détendre... Non, franchement… le CHU, ce n’est pas l’endroit où tu t’attends à vibrer. Mais je ne dis pas non à une deuxième séance. On n’est jamais trop prudent. Et puis le tour en fauteuil roulant. Couloirs lugubres, portes automatiques, lumière froide… J’étais à la croisée entre Disneyland version hôpital et séance de massage intérieur-extérieur. Un spa de l’étrange. Et moi ? J’ai adoré. Mamie Topless, ou le syndrome de Stockholm en chambre double Mamie n’a pas chômé pendant mon absence.  Elle s’était redressée, re-dénudée, étouffait dans sa blouse, faisait pipi dans son lit… puis m’a demandé de la remettre dedans. Moi, perfusion à la main, perche au bras, j’ai servi d’aide-soignante sans contrat. Je l’ai portée. Rassurée. Couchée. Trois fois. Trois fois où je n’avais même pas le temps de retourner à mon lit qu’elle était déjà descendue du sien.  Les infirmiers m’ont remerciée pour mon zèle.  Je pense qu’ils envisageaient sérieusement de m’embaucher. Et le bouquet final ?  Juste avant mon départ, elle me regarde, nue, avec un naturel désarmant : — Vous plierez vos draps avant de partir, hein ? C’est plus propre. Plus propre. Elle, qui flottait dans l’urine depuis midi. Et là, la révolte a grondé.  — J’ai déjà plié le vôtre, et vous l’avez redéplié. Je ne plierai pas les miens. Je suis partie, fière.  Tête haute. Perche dressée. Antalgiques dans le sang. Draps au vent. Mission solo Aujourd'hui, je vais au labo pour compléter le chef-d’œuvre. Je fais les analyses prévues pour le ventre et je me fais un petit bonus MST etc , conseillé par doctolib. La secrétaire, très polie, me dit que si je veux on peut faire la totale . Je lui demande à peine de quoi il s’agit, tant je suis enthousiaste depuis samedi, et lui indique que je suis grave partante. Elle me tend un sachet et me chuchote : — Il faudra faire gorge… vaginal… et anal. Elle a dit “anal” comme si elle avait invoqué un démon .  Moi, j’ai pris le sachet comme une mission sacrée. Trois cotons-tiges. Trois zones. Trois défis. J’étais le personnel médical, la patiente et l’acrobate. Dans les toilettes du laboratoire, face au miroir, je me suis regardée et j’ai murmuré : — C’est maintenant que tu deviens une femme complète. Une fin en seringue molle Après tout ça — le ballet des blouses, la sonde intime, les pieds de mamie, les prélèvements dans les coins sombres de ma dignité… Je termine par une prise de sang. Classique. Banale. Bras tendu, coton, sparadrap. Limite j’étais déçue. Presque vexée. Moi qui venais de tout donner, de tout offrir, et on me pique comme si j’étais venue pour un contrôle de routine. J’aurais voulu qu’ils m’invitent à dîner, au moins. Qu’on me dise : bravo pour l’ensemble de votre œuvre. Mais non. On m’a tendu un verre d’eau. Et je suis repartie, le sachet de prélèvements à la main, la tête pleine de souvenirs et l’intérieur… bien visité. Et c’est pas fini. Demain j’ai encore une échographie (externe malheureusement) et un rendez-vous chez le généraliste alors… Selene

  • Et ça dégage - la mini série

    Et ça dégage - la mini série 🔮 “Et ça dégage” – Présentation de la série Il paraît qu’on peut apprendre à respirer profondément pour ne pas exploser. Qu’on peut “travailler sur soi” pour ne plus réagir. Qu’on peut “accueillir ce qui est”, “accepter les autres” et “s’ancrer dans le moment présent”. Mais moi… parfois j’ai juste envie de hurler sur Sandrine de la compta qui oublie toujours mes heures sup, de faire disparaître Hervé l’informaticien et ses doigts gras dans une faille spatio-temporelle, et de brûler un peu de sauge pour évacuer tout ça sans finir en prison. Alors j’ai créé “Et ça dégage.” Une mini-série de micro-rituels et de mantras sacrément nécessaires. Des coups de balai énergétiques pour toutes celles et ceux qui n’en peuvent plus de tout supporter, en silence, avec bienveillance, et un ulcère. 🎬 Ici, on purifie, on claque des doigts, on secoue l’encens et on libère. Avec humour. Avec un peu de sorcellerie bien-être. Et surtout avec cette phrase un peu magique : Et ça dégage. 📍 À retrouver sur TikTok, Instagram, et ici aussi forcément. Une série signée Selene – Magicienne du Bien-Être , pour tous ceux qui ont assez médité… et qui méritent un bon décrassage énergétique. 💥 Et parce que vous êtes ici, en exclu sur le blog, je vous partage les 7 premiers épisodes  de la série Et ça dégage  — avec un peu d’encens, beaucoup de vérité, et une touche de vengeance karmique. 🔔 Épisode 1 — Jean-Claude Il t’écrit “Urgent !!” à 1h12 du matin. C’est ton boss. Il croit que ton âme est salariée. On commence par lui. Parce qu’il faut toujours purger le haut de la hiérarchie d’abord. Jean-Claude ça dégage ! 💨 Épisode 2 — Zoé Elle dit que t’as changé. Elle appelle ça de l’égoïsme. Mais poser tes limites, c’est pas un crime. C’est un acte sacré. Zoé ça dégage ! 🦶 Épisode 3 — Cousin Antoine Il mate ta copine. Il glisse son pied sous la table “par erreur”. Il est toujours juste à la limite . Aujourd’hui, on redéfinit la limite. Le cousin Antoine ça dégage ! 🪞 Épisode 4 — Thomas Thomas ne veut pas t’éteindre. Mais il a un problème quand tu brilles. Spoiler : ce n’est pas ton problème. Thomas ça dégage ! 🌪️ Épisode 5 — Bernadette Elle passe l’aspirateur à 5h30.Elle a tué ton sommeil, ta paix intérieure… et ta foi en l’humanité. Il est temps qu’elle médite dans le silence qu’elle a brisé. Bernadette ça dégage ! 🧊 Épisode 6 — Lucas Il a disparu pendant 4 semaines. Puis il revient avec un “Coucou, ça va ?” comme s’il sortait des toilettes. Aujourd’hui, on flush. Lucas ça dégage ! 💋 Épisode 7 — Gwendoline Elle veut ton pote. Elle veut ton énergie. Elle s’appelle Gwendoline. Et elle croit qu’elle peut t’aspirer l’aura et tton meilleur pote. Mais ce soir… c’est elle qu’on purifie. Gwendoline ça dégage ! Et ça dégage. Selene

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